1 mars 2022
Ce décret est pris en application de la loi du 26 avril 2021 visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, notamment de son article 29 qui a autorisé les établissements publics de santé à organiser librement leur fonctionnement médical, les soins et leur gouvernance, conformément au projet d'établissement approuvé par le Conseil de Surveillance, afin de leur donner plus de souplesse dans leur gestion au quotidien.
Ainsi, les instances de la Commission Médicale d'Etablissement (CME) et du Comité Technique d'Etablissement (CTE) devront être consultés sur le projet de décision relatif à la libre organisation de l'établissement porté par le Directeur et le Président de CME, ainsi que sur les modalités de participation et d'expression des personnels au fonctionnement des structures.
Par ailleurs, ces projets seront notamment conditionnés par la modification préalable de la Convention Constitutive du Groupement Hospitalier de Territoire ou de la convention hospitalo-universitaire pour les CHU.
Le décret du 17 février 2022 renforce également la fonction de chef de service, et rappelle que le service est l'échelon de référence en matière d'organisation hospitalière, comme l'a réaffirmé l'article 22 de la loi du 26 avril 2021.
A ce titre, le Contrat de pôle pourra définir les modalités d'une éventuelle subdélégation de signature du chef de pôle aux chefs de services, afin d'engager les dépenses dans les domaines concernés.
Le décret précise également que les chefs de services et leurs cadres de santé seront associés à l'élaboration du projet de pôle.
Enfin, le décret du 17 février 2022 précise les modalités de nomination des membres du Directoire.
Par Malik ALBERT, Directeur d'hôpital et Enseignant à l'Université de Nice
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